Président nigérien Abdourahamane Tiani: "La sortie de la CEDEAO n'entraînera pas le chaos pour les pays de l'AES "

16:5218/12/2024, mercredi
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Le chef du gouvernement militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (C), le colonel malien Assimi Goita (G) et le capitaine burkinabé Ibrahim Traore (D) montrent les documents de la Confédération des États du Sahel (AES) qu'ils ont signés lors de leur premier sommet à Niamey, le 6 juillet 2024.
Crédit Photo : AFP /
Le chef du gouvernement militaire du Niger, le général Abdourahamane Tiani (C), le colonel malien Assimi Goita (G) et le capitaine burkinabé Ibrahim Traore (D) montrent les documents de la Confédération des États du Sahel (AES) qu'ils ont signés lors de leur premier sommet à Niamey, le 6 juillet 2024.

Le président nigérien, le général Abdourahamane Tiani, a assuré mardi que le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) n’entraînera pas de chaos pour ces pays membres de la Confédération de l'Alliance des États du Sahel (AES).

"J’aimerais rassurer tous les Nigériens et, au-delà, tous nos concitoyens de la Confédération AES que la sortie de la CEDEAO n’entraînera pas le chaos pour nos pays et leurs nationaux"
, a déclaré le chef de l’État dans un message adressé à la nation à l’occasion du 66ᵉ anniversaire de la proclamation de la République du Niger, célébré le 18 décembre.

Une décision irréversible


Le général Abdourahamane Tiani a insisté sur le caractère
"irréversible"
de cette décision, soulignant qu’elle avait été
"longuement mûrie et réfléchie"
. Il a également expliqué que ce retrait permet de
"retirer définitivement aux puissances étrangères et leurs valets africains tout moyen et toute légitimité pour nous faire la guerre, à travers la CEDEAO"
.

Les trois pays de l'AES ont officiellement annoncé leur retrait le 28 janvier dernier. Cette décision intervient alors que l'organisation sous-régionale, soutenue par la France, envisageait une intervention militaire au Niger pour libérer et rétablir l’ancien président Mohamed Bazoum, renversé par le coup d’État du 26 juillet 2023.

Réactions de la CEDEAO


Lors d’une réunion tenue le 15 décembre à Abuja, au Nigeria, la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a pris acte de la notification de retrait des trois pays. Bien que la CEDEAO espère qu’ils reconsidéreront leur position, une période de transition de six mois a été fixée pour définir les modalités du retrait, qui sera effectif à partir du 29 janvier prochain.

"En tout état de cause, toutes les dispositions seront prises pour parer à toute éventualité"
, a assuré Abdourahamane Tiani, réaffirmant l’engagement des États de l’AES à garantir la stabilité et la souveraineté de leurs nations.

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