Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 au Québec, le 13 mars 2025.
Lors d’un point presse tenu ce jeudi par le ministère français des Affaires étrangères, plusieurs sujets internationaux ont été abordés, notamment la situation en Ukraine, en Syrie et les tensions commerciales avec les États-Unis. La France a salué les avancées des discussions de Djeddah entre les États-Unis et l’Ukraine, tout en appelant la Russie à "montrer qu’elle souhaite avancer en direction de la paix".
Le Quai d’Orsay s’est félicité des récentes avancées permises par les pourparlers de Djeddah, qui visaient à établir un cessez-le-feu en Ukraine. Cependant, Paris a insisté sur le fait que la Russie doit désormais démontrer sa volonté de progresser vers une résolution pacifique du conflit.
"Après les efforts des États-Unis et de l’Ukraine, c’est au tour de la Russie de faire un pas en avant"
, a déclaré un porte-parole du ministère.
Par ailleurs, l’envoi de troupes françaises en Ukraine a été évoqué, mais uniquement dans le cadre d’un futur accord de paix.
"Cette option ne serait envisagée que pour garantir la stabilité d’un tel accord"
, a précisé le porte-parole, soulignant que la priorité reste une solution diplomatique.
Syrie: Pas de chèque en blanc pour Damas
Syrie: Pas de chèque en blanc pour Damas
Sur le dossier syrien, la France a réaffirmé son refus d’accorder un
"chèque en blanc"
aux nouvelles autorités de Damas. Le Quai d’Orsay a également dénoncé les violences
"extrêmement préoccupantes"
dans l’ouest du pays, notamment celles à caractère confessionnel. Paris appelle à ce que les responsables de ces actes soient traduits en justice et insiste sur la nécessité d’une transition pacifique, à l’abri des ingérences étrangères, pour préserver le pluralisme syrien.
La France insiste également pour que les minorités aient une place importante dans le pays. Un comble quand on voit les efforts déployés par Paris pour empêcher les musulmans d'avoir une chose similaire en France.
Tensions commerciales avec les États-Unis
Tensions commerciales avec les États-Unis
Enfin, le ministère français a réagi aux nouvelles taxes américaines, exprimant son inquiétude face à une éventuelle escalade économique.
"Personne n’a intérêt à une guerre commerciale"
, a déclaré le porte-parole, plaidant pour une approche concertée afin d’éviter des tensions supplémentaires entre les deux alliés.
À travers ces prises de position, la France essaye de réaffirmer son rôle dans la résolution des crises internationales. Une posture qui ne trompe personne, à l'heure où la voix de la France n'a pesé ni en Ukraine, ni en Syrie.
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