L’armée congolaise a accusé les rebelles du mouvement du 23 Mars (M23) d’avoir "froidement exécuté", dimanche, 11 civils après les avoir "utilisés" comme "porteurs" dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Ce crime intervient après celui ayant visé 7 femmes le 5 juillet courant dans le même territoire.
Le porte-parole politique du groupe rebelle, Lawrence Kanyuka, a réagi indiquant que:
Ces accusations sont fausses.
Les corps de 11 victimes ont été inhumés dimanche en milieu d’après-midi.
Le M23 est soutenu par le Rwanda, selon l’ONU et des chancelleries occidentales.
Après des mois de larges offensives dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu, les rebelles ont dégarni certaines localités au profit des troupes de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) déployée depuis janvier.
Les rebelles et l’armée congolaise observent une trêve, mais les rebelles accusent l’armée de poursuivre les combats par des milices locales.
De nombreuses exécutions ont été rapportées dans les localités contrôlées par le M23 qui n’ont eu de cesse de démentir leur implication.