
Le groupe rebelle M23 a déclaré jeudi que les discussions avec le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à Doha, capitale du Qatar, se poursuivraient dans les semaines à venir, malgré les violations du cessez-le-feu.
Benjamin Mbonimpa, négociateur en chef du groupe à Doha, s'est adressé aux journalistes à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, quelques jours après la signature d'un accord-cadre de paix entre les deux parties.
Il a déclaré que les discussions porteraient sur des questions clés, notamment l'accès humanitaire, les garanties judiciaires et les modalités de libération des prisonniers.
Intégrité territoriale
Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a déclaré aux journalistes en début de semaine que Kinshasa ne céderait aucun territoire lors des négociations de Doha.
Il a souligné que l'intégrité territoriale du pays n'était pas négociable, le gouvernement restant déterminé à rétablir la paix dans l'est du pays.
La semaine dernière, le gouvernement de la République démocratique du Congo et le M23 ont signé à Doha un accord-cadre de paix négocié par le Qatar.
Le Congo et une coalition de divers groupes rebelles, dont le M23 (AFC/M23), ont signé en juillet à Doha la déclaration de principes relative à un accord de cessez-le-feu.
Mais les combats se poursuivent entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23, chaque camp accusant l'autre de violer le cessez-le-feu.











