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Les cas de foudre sont relativement fréquents en République démocratique du Congo et provoquent régulièrement des drames.
Une décharge de foudre s’est abattue mardi sur une salle de classe d’une école primaire du territoire de Masi-Manimba, dans le Sud-ouest de la République démocratique du Congo, provoquant la mort de quatre élèves, brûlant trois autres et laissant cinq personnes inconscientes, ont indiqué les autorités locales.
Le drame s’est produit en pleine matinée alors que les enfants se trouvaient en cours dans cet établissement situé à près de 400 km de la capitale Kinshasa, le long de la Route nationale n°1. Les victimes décédées sont essentiellement des élèves, selon les responsables administratifs.
"Une enseignante, un agent administratif et plusieurs élèves figurent parmi les personnes touchées"
, a précisé à Anadolu, Emery Kanguma, administrateur du territoire de Masi-Manimba, qui confirme la gravité de l’incident.
Aucun dégât matériel n’a été enregistré dans l’école "Canon" après la pluie, a poursuivi Kanguma, qualifiant l’événement de
. Dans cette région, la foudre est souvent associée à des croyances liées à la sorcellerie, ce qui renforce l’émoi suscité par l’incident.
La foudre est tombée "directement sur une salle de classe"
Les dépouilles ont été acheminées à la morgue de l’hôpital général de Masi-Manimba, où sont également soignés les blessés.
"Trois portent des brûlures, cinq ont perdu connaissance. Ils sont pris en charge à l’hôpital général"
, a ajouté l’administrateur, qui dit avoir ordonné une intervention médicale d’urgence. Selon lui, la pluie n’était pas particulièrement intense, mais la foudre est tombée
"directement sur une salle de classe"
.
Dans un communiqué, le ministère de l’Éducation nationale a exprimé sa
et adressé ses condoléances aux familles endeuillées.
"Une cellule de crise a été activée pour coordonner le soutien aux victimes, assurer un accompagnement psychosocial et organiser la prise en charge des blessés"
, précise le texte.
Les cas de foudre sont relativement fréquents en République démocratique du Congo et provoquent régulièrement des drames. Fin septembre, trois filles d’une même famille avaient péri à Ngandajika, dans la province de Lomami (sud-ouest), après une violente décharge électrique au cours d’une pluie.
Ce phénomène demeure marqué par des croyances locales.
L’un des épisodes les plus marquants remonte au 27 octobre 1998, lorsqu’un éclair avait frappé en plein match de football opposant les équipes de Basangana et de Bena Tshadi, dans la province du Kasaï-Oriental.
Tous les onze joueurs de Bena Tshadi avaient été tués sur le terrain. Une trentaine de spectateurs avaient également été brûlés, tandis qu’aucun joueur de l’équipe adverse, qui évoluait à domicile, n’avait été touché.
