Face aux inégalités croissantes sur la planète, les ministres des Finances du G20 se retrouvent jeudi à Rio de Janeiro pour évoquer l'idée d'une taxation des super-riches, objet de vifs désaccords entre Etats membres.
Poussée par le chef d'Etat brésilien Lula qui préside cette année le groupe rassemblant la plupart des principales économies mondiales ainsi que l'Union européenne et l'Union africaine, cette question sera sur la table à l'occasion d'une réunion dans l'après-midi.
Avant cela, à 09H00 locale (12H00 GMT), les ministres des Finances ont ouvert le bal de leurs échanges avec une session sur l'économie mondiale, à l'heure où l'inflation ralentit dans la plupart des régions du monde après une flambée alimentée par les conséquences de la guerre en Ukraine.
À l'occasion du lancement d'une Alliance globale contre la faim et la pauvreté, Luiz Inacio Lula da Silva a fustigé mercredi:
Certains individus contrôlent plus de ressources que des pays entiers.
Priorité de la présidence brésilienne du G20, elle vise à rassembler des Etats et organisations internationales pour éradiquer la faim dans le monde.
Washington et Berlin réticents
Alors que le G20 est entravé par les divisions entre pays occidentaux et Russie - également membre du groupe - depuis le début de la guerre en Ukraine, la rédaction d'un communiqué commun demeure un défi. Lors de leur dernière réunion en février à Sao Paulo, les grands argentiers du G20 n'y étaient pas parvenus.
Certains pays jugent que le G20 est une enceinte pertinente pour évoquer ces questions, quand d'autres pensent le contraire.
Fondé en 1999, le G20 rassemble la plupart des grandes économies du monde. Sa vocation était dans un premier temps surtout économique mais il s'est de plus en plus saisi des sujets brûlants de l'actualité mondiale.