Surveillante tuée à Nogent : Le parquet requiert la mise en examen du collégien pour meurtre

13:4312/06/2025, الخميس
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Des gendarmes français contrôlent l'accès à une école secondaire après qu'une assistante pédagogique de 31 ans a été poignardée par un élève de 15 ans lors d'une fouille de sac à Nogent, dans l'est de la France, le 10 juin 2025.
Crédit Photo : Jean-Christophe VERHAEGEN / AFP
Des gendarmes français contrôlent l'accès à une école secondaire après qu'une assistante pédagogique de 31 ans a été poignardée par un élève de 15 ans lors d'une fouille de sac à Nogent, dans l'est de la France, le 10 juin 2025.

Le parquet de Dijon a requis la mise en examen du collégien suspecté d'avoir poignardé une surveillante mardi à Nogent (Haute-Marne) pour "meurtre d'une personne chargée de mission de service public" et pour "violences volontaires" contre un gendarme lors de son interpellation.

Le parquet a également requis son placement en détention provisoire, a annoncé le procureur de Dijon, Olivier Caracotch, dans un communiqué relayé par la presse locale.


L'adolescent de 14 ans est présenté jeudi à un juge d'instruction de Dijon à l'issue de deux jours de garde à vue. Il avait été interpellé mardi matin juste après les faits. Sa garde à vue avait été prolongée mercredi de 24 heures pour permettre
"de nouvelles auditions".

En raison de sa minorité, il encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d'une peine de prison à perpétuité.

Mélanie G., une surveillante de 31 ans est décédée mardi matin après avoir été poignardée par un élève à l'entrée du collège Françoise Dolto de Nogent, en Haute-Marne, dans le nord-est de la France.


La victime, qui participait à une contrôle des sacs à l'entrée de l'établissement, a été attaquée au couteau. Grièvement blessée, elle a succombé à ses blessures dans la matinée.


Selon le procureur de Chaumont, Denis Devallois, le collégien a indiqué aux enquêteurs qu'il voulait tuer une surveillante,
"n'importe laquelle"
. Il n'avait pas de
"grief particulier"
envers la victime et
"indique avoir agi ainsi parce qu'il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général, qui auraient eu, selon lui, une attitude différente selon les élèves"
, a déclaré Devallois mercredi lors d'une conférence de presse.

D'après la même source, le suspect n'a exprimé
"aucun regret ni compassion"
après son acte.

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