Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement islamiste palestinien Hamas basé à Doha, s'adressant à la presse après une réunion avec le ministre iranien des affaires étrangères à Téhéran, le 26 mars 2024.
Le bureau politique du Hamas envisagerait de quitter sa base actuelle au Qatar, a rapporté samedi le Wall Street Journal (WSJ).
L'information révélée par le quotidien américain et reprise par plusieurs médias étrangers, intervient à un moment où les négociations, avec la médiation de Doha, s'enlisent entre le mouvement de résistance palestinien et Tel-Aviv.
Selon le WSJ, si l'aile politique du Hamas venait à quitter le Qatar, cela pourrait
"compromettre ces délicates négociations''
et
"rendre plus difficile pour Israël et les États-Unis la transmission de messages à un groupe désigné par Washington comme une organisation terroriste.''
Le Hamas aurait contacté deux pays dans la région, dont Oman, afin de demander
''s'ils seraient ouverts à l'idée que ses dirigeants politiques s'installent dans leurs capitales'',
souligne le quotidien américain qui cite des responsables arabes.
Le mouvement de résistance palestinien estime que les négociations sur les otages pourrait durer des mois, ce qui risque de mettre en péril ses liens avec le Qatar et la présence de son bureau politique à Doha, explique le WSJ.
"Ces dernières semaines, les médiateurs du Qatar et de l'Égypte ont fait pression sur les représentants du Hamas pour qu'il assouplisse ses conditions. Les dirigeants du mouvement ont parfois été menacés d'expulsion s'ils n'acceptaient pas un accord sur la libération des otages'',
ajoute la même source.
De son côté Le Parisien a rapporté que
"le Qatar a réagi avec colère à une déclaration du représentant démocrate américain Steny Hoyer qui lui a demandé de faire pression sur le Hamas, la qualifiant de non constructive''.
Le Qatar devrait signaler au Hamas qu'il y aurait des
si le mouvement palestinien bloquait les progrès vers un cessez-le-feu temporaire et la libération des otages détenus à Gaza, avait déclaré Steny Hoyer, cité par Le Parisien.
Doha abrite le bureau politique du Hamas depuis 2012.
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