Le secrétaire général du cabinet japonais, Yoshimasa Hayashi.
Le Japon a déclaré vendredi que la Chine avait installé une bouée "sur son plateau continental sud", regrettant ce geste de Pékin dans les eaux maritimes.
Le navire de recherche chinois Xiang Yang Hong 22 a installé la bouée à la mi-juin. La bouée a été placée dans les eaux au large de la principale île occidentale japonaise de Shikoku et au nord de l'île la plus méridionale d'Okinotori. Yoshimasa Hayashi, le principal porte-parole du gouvernement, a qualifié cet acte de
"regrettable"
et a demandé à Pékin
"de ne pas compromettre les intérêts maritimes du Japon"
.
Pékin a informé le Japon que la bouée était destinée à
"surveiller les tsunamis"
et qu'elle
"n'avait pas l'intention de porter atteinte"
à la souveraineté de Tokyo sur le plateau continental, a déclaré Hayashi.
Cependant, la Chine a affirmé vendredi que le Japon
"n'a pas le droit d'interférer"
dans les opérations de son navire, ont rapporté les médias d'État.
La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a déclaré que les navires chinois
"opèrent en haute mer dans l'océan Pacifique occidental en installant des bouées de surveillance des tsunamis à des fins de recherche scientifique et de bien-être public"
.
"Les hautes mers sont ouvertes à tous les pays, et tous les pays ont la liberté de mener des recherches scientifiques dans ces eaux"
, a déclaré Mao, citant la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
Jeudi, la Chine a déclaré avoir expulsé plusieurs navires japonais qui étaient entrés
"illégalement"
dans les eaux territoriales des îles Diaoyu du 2 au 4 juillet. Le Japon et la Chine sont engagés dans un conflit de longue date concernant ces îles, que Tokyo appelle les Senkaku et que Pékin appelle les Diaoyu. Par ailleurs, la garde côtière japonaise a embarqué et inspecté vendredi le navire de pêche taïwanais Fuyang 226, au nord-est de l'archipel japonais.
Selon CNA News, le capitaine taïwanais du navire et deux membres d'équipage
"ont été emmenés à bord d'un bateau japonais pour interrogatoire"
. Le navire taïwanais comptait également six pêcheurs indonésiens qui n'ont pas été emmenés sur le navire japonais lors de l'enquête.
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