
Le procès pour "complot contre la sûreté de l'Etat" qui implique une quarantaine de personnes dont des figures politiques, des avocats, des militants, des journalistes, des dirigeants de médias, d'anciens hauts responsables sécuritaires, s'est ouvert ce mardi à Tunis.
Des familles des accusés dans ce dossier judiciaire constitué en février 2023, ont manifesté devant le tribunal de première instance de Tunis, contre la décision de la justice de faire comparaitre leur proches par visioconférence, exigeant des audiences publiques.
Le correspondant de l'agence Anadolu a rapporté, mardi, que les manifestants ont scandé des slogans contre le procès, notamment "Audiences publiques... non à un procès à huis-clos'' et "Libertés, libertés... contre la justice aux ordres".
Le 14 février 2023, le président Saïed, a accusé certains prévenus d'être impliqués dans un complot contre la sûreté de l'Etat, les tenant, en outre, pour responsables de la pénurie des produits de base et de la flambée des prix en Tunisie.