
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à gauche) et le président français Emmanuel Macron (à droite) s'entretiennent lors de leur réunion bilatérale en marge d'une réunion du Conseil européen réunissant les 27 dirigeants de l'UE pour discuter de l'Ukraine, de la défense européenne, des récents développements au Moyen-Orient, de la compétitivité, du logement et des migrations, à Bruxelles, le 23 octobre 2025.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé son refus de toute concession territoriale à la Russie, à la veille d’une réunion du Conseil européen prévue jeudi à Bruxelles.
"Aucune concession territoriale"
, a martelé Zelensky, qui doit également participer à la réunion. Il répète régulièrement qu’il est hors de question de céder une partie du territoire ukrainien à Moscou.
Le dirigeant ukrainien a estimé qu’un cessez-le-feu reste
"possible"
, tout en soulignant la nécessité d’accentuer la pression sur la Russie et en saluant le dernier paquet de sanctions adopté par l’Union européenne contre Moscou.
Sanctions américaines contre Moscou
Sanctions américaines contre Moscou
"Les sanctions américaines sont également très importantes, et c’est un bon signal envoyé aux autres pays pour qu’ils rejoignent ces mesures"
, a-t-il ajouté.
La déclaration de Zelensky intervient après que les États-Unis ont imposé mercredi de nouvelles sanctions aux deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil, reprochant à Moscou son
"manque d’engagement sérieux"
dans un processus de paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
Dans un communiqué, le département du Trésor américain a précisé que ces mesures visaient le secteur énergétique russe afin de
"réduire la capacité du Kremlin à générer des revenus pour sa machine de guerre"
et de
"soutenir son économie affaiblie"
.
L’Union européenne a également adopté un nouveau paquet de sanctions contre la Russie, a annoncé jeudi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas.
"Nous venons d’adopter notre 19ᵉ paquet de sanctions. Il vise les banques russes, les plateformes d’échange de cryptomonnaies ainsi que des entités situées en Inde et en Chine, entre autres"
, a écrit Kallas dans un message publié sur la plateforme sociale de la société X, basée aux États-Unis.
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