UNRWA: "Gaza semble avoir été frappée par un tremblement de terre"

12:0917/11/2023, vendredi
MAJ: 17/11/2023, vendredi
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La bande de Gaza lors d'un bombardement israélien, le 17 novembre 2023. Crédit photo: KENZO TRIBOUILLARD / AFP
La bande de Gaza lors d'un bombardement israélien, le 17 novembre 2023. Crédit photo: KENZO TRIBOUILLARD / AFP

L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a déclaré qu'il y avait eu les destructions à Gaza semblent être causées par un tremblement de terre, sauf qu'elles ont été causées par l'homme et auraient pu être totalement évitées.

C'est ce qu'a déclaré, ce jeudi, la directrice des médias de l'UNRWA, Juliette Touma, dans des déclarations par vidéoconférence aux journalistes au siège des Nations unies à New York, avec la participation d'Abir Atifa, chef de l'unité régionale des médias du Programme alimentaire mondial.


Touma a souligné que les services de communication sont actuellement coupés à Gaza pour la quatrième reprise, depuis le 7 octobre, soulignant qu'il n'est donc pas possible de coordonner et de distribuer les aides humanitaires.

Elle a souligné que les habitants de Gaza vivent un enfer depuis 6 semaines, et d’ajouter:


Nous relevons l’utilisation de l’eau, du carburant, de la nourriture et de l’aide humanitaire comme une arme à Gaza.

La directrice des médias de l'UNRWA a confirmé le déplacement d’un très grand nombre de Palestiniens, et que le nombre est le plus important depuis 1948. Elle a fait savoir que
"les gens sont contraints de migrer en masse sous nos yeux, et tandis que certains se souviennent de leurs traumatismes du passé, d’autres sont témoins des traumatismes de leurs ancêtres".

Touma, responsable de l'ONU, a rapporté qu'environ 800 000 personnes ont trouvé refuge dans les installations de l'UNRWA (à Gaza).

"Les régions du nord, du sud et du centre de Gaza ne sont pas considérées comme sûres. Il n'y a aucun endroit sûr à Gaza et 103 employés des Nations unies qui n'ont rien à voir avec ce conflit ont perdu la vie"
, a-t-elle ajouté.

Pour sa part, Abir Atifa a déclaré que les gens risqueraient de mourir de faim en raison de la surpopulation et des conditions de vie insalubres dans les refuges.

Elle a souligné que le montant de l'aide arrivée à Gaza ne couvre que 10 % des besoins alimentaires, soulignant que l'ensemble de la population de Gaza a besoin d'aides alimentaires.


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