
Le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes a annoncé vendredi que, depuis le début de l’hivernage et jusqu’au 2 octobre 2025, le Mali a enregistré 44 cas d’inondations, 10 cas de foudre et 4 épisodes de vents violents.
Des opérations de secours et de prévention en cours
Le colonel Dabo a précisé que le gouvernement est à pied d’œuvre pour porter assistance aux populations affectées, annonçant plusieurs actions pour minimiser les conséquences des inondations, dont:
- la poursuite des travaux de libération des servitudes et lits des marigots du district de Bamako,
- la mobilisation des brigadiers citoyens et volontaires dans le cadre du projet"Les Mois citoyens".
La situation hydrologique reste préoccupante, marquée par la poursuite de la montée du niveau des cours d’eau, notamment du Niger, du Sénégal et du Bani. Les fortes pluies enregistrées dans les hauts bassins de ces fleuves entraînent des fluctuations importantes des niveaux d’eau.
Alerte sur les risques de débordement
Selon le colonel Dabo, au 1er octobre 2025, des risques modérés de débordement persistent, notamment dans les marigots naturels de Bamako, susceptibles de provoquer des crues éclairs. Il a invité les riverains à libérer les emprises, les voies d’écoulement des eaux et les zones à risque d’éboulement.
Le gouvernement s’attaque aussi à la menace sur l’approvisionnement en carburant
L’objectif est d’assurer une meilleure coordination avec les transporteurs pour l’acheminement du carburant, tout en renforçant la protection des infrastructures critiques et en sensibilisant la population aux enjeux de sécurité.