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L'entraîneur espagnol du Paris Saint-Germain, Luis Enrique, écoute lors d'une conférence de presse à la veille du match de Ligue des champions de l'UEFA contre Liverpool FC, au Campus Paris Saint-Germain à Poissy, à l'ouest de Paris, le 4 mars 2025.
En pleine forme, le PSG affronte Liverpool mercredi en huitième de finale de Ligue des champions. Une affiche de prestige où les Parisiens comptent bien bousculer les Reds.
La forme resplendissante du Paris SG lui donne le droit de rêver contre Liverpool, sans doute la meilleure équipe d’Europe cette saison, mercredi au Parc des Princes (21h00) en match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions.
C'est peut-être l'affiche la plus alléchante de ces huitièmes de finale, qui comptent pourtant aussi des duels prestigieux comme Atlético-Real Madrid et Bayern-Leverkusen.
Cela en dit long sur le niveau actuel des deux équipes. Toujours en quête d’un premier sacre en C1, le PSG évolue dans un état d’euphorie depuis sa victoire retentissante contre Manchester City (4-2) dans un Parc des Princes incandescent le 22 janvier.
Les Parisiens ont remporté 15 de leurs 16 matchs en 2025, souvent avec brio (54 buts marqués, dont 18 par Ousmane Dembélé, un record individuel au XXIe siècle à ce stade de l’année). Mais la menace vient de partout, avec des jeunes qui confirment : Bradley Barcola, Désiré Doué, Joao Neves et Vitinha.
Les adversaires du PSG en ont bien conscience.
"Ça va être magnifique. Liverpool est une équipe très forte, mais elle n’a pas encore affronté une équipe comme le PSG"
, anticipe Éric Roy, l’entraîneur de Brest, balayé 10-0 sur l’ensemble des barrages.
Son homologue lillois, Bruno Genesio, sidéré par les quatre buts encaissés samedi en première période (défaite 4-1), décrit une équipe parisienne plus redoutable que jamais:
"Elle a beaucoup plus de variété dans son jeu offensif, avec des permutations et des dézonages, des joueurs qui changent de poste, des plongées des milieux de terrain. Elle est capable de marquer en attaque placée ou en contre, grâce à ses flèches devant. Et elle presse tous ensemble".
Il faudra toutes ces qualités, et sans doute encore plus, pour éliminer Liverpool, large leader de Premier League et en tête des 36 équipes du premier tour de la Ligue des champions, nouvelle formule.
Après un léger ralentissement mi-février, les Reds ont remis le turbo contre Newcastle et Manchester City (deux fois 2-0), débarquant au Parc avec confiance et une semaine de repos.
Leur infirmerie est quasiment vide, leur attaque carbure et leur défense retrouve sa solidité, une constante dans les grands rendez-vous.
Le
, Mohamed Salah, attire la lumière avec des statistiques impressionnantes: 30 buts et 22 passes décisives en 39 matchs cette saison, un rythme digne du Ballon d’or.
Mais le PSG devra aussi se méfier des coups de tête de Virgil van Dijk, des passes millimétrées de Trent Alexander-Arnold, des percussions de Ryan Gravenberch, des dribbles de Luis Diaz et de la menace Dominik Szoboszlai.
"C’est un match à la portée du PSG"
, assure pourtant le jeune milieu parisien Joao Neves.
"Il faut garder le ballon autant que possible. Ils ont beaucoup de qualités, mais le football, c’est une question de circulation du ballon, et je pense que là-dessus, on est meilleurs".
Son entraîneur Luis Enrique en est conscient:
"On va jouer contre la meilleure équipe d’Europe, qualifiée de manière brillante".
Mais il prévient:
"On va attaquer. On ne se voit pas inférieurs à Liverpool, c’est du 50-50 et on va essayer de faire pencher la balance en notre faveur".
"Nous sommes très similaires en termes de rythme et d’intensité. Nous ne sommes peut-être pas aussi forts physiquement, mais nous avons un rythme très élevé, et avec le ballon, nous sommes l’une des meilleures équipes d’Europe"
, ajoute l’entraîneur espagnol.
Que les amoureux du football se réjouissent:
"Ça aurait pu être une finale de Ligue des champions"
, lâche Luis Enrique. La route des Parisiens est encore longue pour atteindre l’Allianz Arena de Munich le 31 mai, mais elle s’annonce passionnante dès mercredi.
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