
Le Grand Prix du Japon à Suzuka s'annonce intense avec Red Bull sous pression et McLaren qui cherche à confirmer sa domination. Tsunoda fait ses débuts chez Red Bull, et Ferrari doit réagir après une disqualification en Chine.
Les Red Bull de Max Verstappen, désormais associées au Japonais Yuki Tsunoda, sont sous pression à l'approche du Grand Prix du Japon, troisième épreuve de l'année à Suzuka. De leur côté, les McLaren, après leurs deux victoires cette saison, veulent continuer à dominer.
Cependant, McLaren sait que sa marge de manœuvre reste étroite, et toute erreur stratégique ou technique sera scrutée par ses rivaux, notamment Red Bull. L'un des événements majeurs du week-end sera le premier Grand Prix de Tsunoda au volant d'une Red Bull, devant son public.
Boudé en décembre par l'écurie britannique après le limogeage du Mexicain Sergio Pérez, Tsunoda, que Red Bull avait initialement écarté au profit de Liam Lawson, a pris sa revanche. Lawson, renvoyé chez Racing Bulls après seulement deux courses, a payé pour sa sortie de piste en Australie puis sa 12e place (avant-dernier) en Chine.
"Être le plus près possible de Max"
Tsunoda, qui clamait depuis des mois qu'il avait le niveau pour piloter la Red Bull, réputée pour être difficile à maîtriser, relève désormais un défi de taille: rivaliser avec Verstappen.
Si Lawson semblait accablé par la pression, Tsunoda a affiché une sérénité évidente, arborant un large sourire.
Ferrari sous pression après la disqualification
Après la double disqualification de Lewis Hamilton et Charles Leclerc en Chine, Ferrari doit absolument se ressaisir pour ne pas laisser McLaren s'échapper au classement.
L'écurie Alpine, qui n'a encore marqué aucun point cette saison, espère enfin inscrire ses premiers points à Suzuka, deux semaines après la disqualification de Pierre Gasly, initialement 11e en Chine, pour une voiture non conforme.
Enfin, Esteban Ocon, cinquième à Shanghai, voudra confirmer les bonnes performances de sa Haas lors du week-end en Chine.