Un groupe international dirigé par un chercheur turc a découvert quatre exoplanètes, dont l’une, située à 90 années-lumière, pourrait abriter la vie.
Une équipe internationale d’astronomes dirigée par un chercheur turc a découvert quatre nouvelles exoplanètes, dont l’une pourrait potentiellement abriter la vie.
Située à environ 90 années-lumière de la Terre, cette planète se trouve sur la bordure interne de la zone habitable de son étoile.
Les résultats proviennent de la thèse de doctorat de Selçuk Yalcinkaya, doctorant à l’Université d’Ankara, publiée dans le numéro d’octobre 2025 de la revue scientifique Astronomy & Astrophysics. Ce travail, intitulé Découverte et validation de quatre planètes de type super-Terre à Neptune autour d’étoiles naines M, a été mené dans le cadre du programme de bourses internationales du TÜBİTAK. Une partie de la recherche a été réalisée à l’Université de Liège, en Belgique.
Les découvertes ont été effectuées grâce aux méthodes de transit et de vitesse radiale, couramment utilisées dans la détection d’exoplanètes. Deux des planètes orbitent autour de l’étoile TOI-5799, tandis qu’une autre a été identifiée autour de TOI-1743 et une dernière autour de TOI-6223, à partir des données recueillies par l’Observatoire national de Türkiye et l’Observatoire AU Kreiken.
Parmi elles, TOI-5799c se distingue par sa position dans la zone habitable de son étoile. Selon Yalcinkaya, cette planète, environ 70 % plus grande que la Terre, pourrait maintenir de l’eau liquide à sa surface, bien que la nature de son atmosphère reste inconnue.
"Si une atmosphère existe, elle pourrait influencer la température réelle de la surface"
, explique le chercheur, ajoutant que la présence éventuelle de signatures biologiques pourra être étudiée à l’avenir.
Özgür Baştürk, professeur d’astronomie à l’Université d’Ankara et directeur de recherche de l’étude, a précisé que les observations ont mobilisé près de 20 télescopes répartis entre le Chili, la Türkiye, le Mexique et les îles Canaries. Il a souligné que la planète TOI-5799c constitue
"l’un des rares candidats connus susceptibles de posséder une atmosphère"
.
Les chercheurs espèrent désormais pouvoir recourir au télescope spatial James Webb pour analyser plus en détail les signes éventuels de vie dans l’atmosphère de cette planète.
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