En France, l'imam Ismaïl de la mosquée des Bleuets à Marseille, est au centre d'une controverse après l'interdiction d'une conférence sur le "vivre ensemble". Un épisode choquant dans la longue série des actions islamophobes du ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin, plus que jamais déterminé à faire taire la communauté musulmane.
Dans un épisode choquant de ce qui semble être une répression croissante contre les voix de la diversité religieuse, l'imam Ismaïl, de la mosquée des Bleuets à Marseille, se retrouve au cœur d'une controverse juridique et politique.
Le lundi 20 mai, une série de conférences sur le thème du
"vivre ensemble"
devait se tenir, organisée par la mosquée des Bleuets. Pourtant, avant même le début de l'événement, les autorités ont frappé, interdisant la conférence sous prétexte de
"trouble à l'ordre public".
Une conférence sur le vivre ensemble interdite
Une conférence sur le vivre ensemble interdite
Cette décision abrupte, selon l'
imam Ismaïl
, soulève des questions fondamentales sur la liberté d'expression et la tolérance en France.
"Comment le thème du vivre ensemble peut-il être considéré comme une menace pour l'ordre public ?",
s'interroge-t-il.
Nous voulions simplement discuter de la manière dont les croyances religieuses peuvent contribuer à un meilleur vivre ensemble.
Mais les ennuis pour l'imam Ismaïl ne s'arrêtent pas là. Dans les documents présentés par la police, il est accusé de détester les Occidentaux et de
promouvoir l'islamisme radical
. Des accusations qu'il réfute catégoriquement, soulignant qu'il a toujours prôné un message d'ouverture et de respect mutuel.
Accusations infondées et diffamation
Accusations infondées et diffamation
"Ce sont des mensonges pour effrayer la population"
, déclare-t-il avec fermeté.
"Mes actions sont guidées par les valeurs de paix et d'harmonie, et non par des idéologies extrémistes."
Je ne suis pas salafiste, les salafistes disent que je ne suis pas salafiste, mais le gouvernement me qualifie de salafiste.
Pourtant, ces allégations ont eu des conséquences graves pour lui. Les médias ont relayé ces accusations, alimentant la peur et la méfiance envers lui et la
mosquée des Bleuets
. Certaines chaînes de télévision ont même évoqué la possibilité de lui retirer sa nationalité.
Un camouflet pour le gouvernement
Un camouflet pour le gouvernement
Mais au-delà de ces attaques personnelles, l'imam Ismaïl voit dans cette affaire une tentative de dissimuler l'incompétence des autorités locales à gérer les véritables problèmes de la ville.
"Marseille est malheureusement tristement connu pour ses problèmes liés aux stupéfiants",
souligne-t-il.
Au lieu de s'attaquer à ces problèmes, ils préfèrent cibler les voix de la diversité religieuse.
Face à cette situation,
l'imam Ismaïl compte saisir la justice
pour diffamation et faire entendre sa voix.
"Je me sens menacé, non pas physiquement, mais par ces attaques injustes et infondées"
, conclut-il.
"Je continuerai à défendre les valeurs de tolérance et de coexistence pacifique, quoi qu'il en coûte."
A lire également:
#France
#islamophobie
#Marseille
#Vivre ensemble
#Liberté religieuse
#Stigmatisation
#Diffamation
#Déchéance de nationalité
#Préfecture de Marseille
#salafisme
#Imam Ismail