
La Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale n’attend désormais, qu’une seule étape pour entrer en vigueur, sa promulgation par le président Assimi Goïta. Le 7 août 2025, les membres du Conseil National de Transition (CNT), faisant office d’organe législatif, ont adopté ce nouveau texte visant à promouvoir la paix et la réconciliation dans le pays. C’est à l’unanimité des 124 conseillers nationaux que le texte est passé.
Le document voté par le CNT comporte 16 titres, 39 chapitres et 106 articles. Il est le résultat du dialogue inter malien ouvert en février 2024 et dont les conclusions ont été transmises au président Assimi Goïta en fin juillet 2025.
Selon le général Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, la nouvelle Charte pour la paix et la réconciliation défend la vision d’un Mali souverain, réconcilié et fondé sur la démocratie, l’Etat de droit, la justice sociale et la bonne gouvernance. Le texte met également l’accent sur la promotion des valeurs essentielles comme le dialogue, le pardon, la solidarité et l’usage de mécanismes traditionnels pour résoudre les conflits.
Le texte a certes été adopté à l’unanimité par le CNT mais dans le pays, tout le monde n’est pas d’accord pour son élaboration.
Le Front de Libération de l’Azawad (FLA) constitué de groupes qui revendiquent l’indépendance du nord Mali a rejeté cette charte. Ce front n’a pas participé aux travaux de rédaction du document.
Après l’adoption de la nouvelle Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale, les autorités maliennes prévoient de la vulgariser dans tout le pays pour faciliter sa mise en œuvre.