
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement attaqué mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après le raid israélien contre l’équipe de négociation du Hamas au Qatar.
Le Qatar, aux côtés de l’Égypte et des États-Unis, poursuit ses efforts de médiation pour mettre fin à la guerre à Gaza, qui a déjà coûté la vie à près de 65 000 Palestiniens depuis octobre 2023.
Sur la Palestine et l’ONU
Le président turc a salué l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU de la Déclaration de New York en faveur d’une solution à deux États, approuvée par 142 pays. Selon lui, ce vote traduit non seulement le soutien historique de la Türkiye à cette solution, mais aussi une volonté désormais largement partagée au niveau mondial.
Il a ajouté que les récentes reconnaissances de l’État de Palestine par plusieurs pays occidentaux accentueraient la pression sur Israël et a promis de remettre la question à l’agenda de l’ONU, espérant “un soutien plus large du front de l’humanité” lors de la prochaine session de l’Assemblée générale.
La Syrie
Concernant la Syrie, Erdogan a jugé essentielle l’intégration des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans les institutions de l’État, conformément à l’accord du 10 mars annoncé par Damas, qui réaffirme l’intégrité territoriale du pays et rejette toute velléité séparatiste.
La Libye
Il a par ailleurs qualifié d’“avancée significative” l’approbation par l’administration de Benghazi de l’accord maritime signé en 2019 entre Ankara et Tripoli. Cet accord, complété en 2022, a permis une coopération accrue en Méditerranée orientale, incluant l’exploration pétrolière et gazière, à la fois onshore et offshore.