L'étudiante iranienne Mahdieh Esfandiari.
L'Iran a annoncé ce mercredi le transfert de sa citoyenne Mahdieh Esfandiari, arrêtée en France en février et accusée d'apologie du terrorisme, à l'ambassade iranienne à Paris.
"Notre citoyenne en France, Madame Esfandiari, est à présent libre, elle se trouve dans notre ambassade et nous espérons qu’elle rentrera quand son procès sera achevé",
a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, cité par France info.
Le 2 mars dernier, la traductrice iranienne, Mahdieh Esfandiari Jaliseh, disparue depuis le 28 février et dont la famille n’avait plus de nouvelles, a été incarcérée à la prison de Fresnes, pour des faits qualifiés
"d’apologie du terrorisme"
, en lien avec des publications datant de 2023 et concernant les attaques du 7 octobre.
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Elle avait été finalement été remise en liberté le 22 octobre dernier en attendant son procès prévu du 13 au 16 janvier 2026 à Paris.
L’annonce de sa libération intervient au lendemain de l’annonce de la sortie de prison iranienne de deux citoyens français, Cécile Kohler et Jacques Paris.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, plus tôt dans la matinée sur le plateau de RTL, s’était montré plutôt discret et réservé au sujet d’un probable lien entre les deux dossiers, affirmant qu'
"il faut laisser les diplomates faire leur travail, vous verrez que ça fonctionne".
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