Bouygues: contrat de 3,3 mds d'euros sur la centrale nucléaire Sizewell C au Royaume-Uni

13:135/11/2025, mercredi
AFP
Le groupe français de BTP Bouygues a remporté, en consortium, le contrat de génie civil de la centrale nucléaire britannique Sizewell C, un projet stratégique pour EDF évalué à près de 45 milliards d’euros.
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Le groupe français de BTP Bouygues a remporté, en consortium, le contrat de génie civil de la centrale nucléaire britannique Sizewell C, un projet stratégique pour EDF évalué à près de 45 milliards d’euros.

Le groupe français Bouygues a annoncé mercredi avoir remporté, en consortium, le contrat pour la réalisation des travaux de génie civil de la centrale nucléaire de Sizewell C, située dans le Suffolk, au Royaume-Uni.

Ce contrat représentera pour Bouygues un montant cumulé d’environ 3,3 milliards d’euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.


Le projet, piloté par EDF et soutenu par le gouvernement britannique, prévoit la construction de deux réacteurs EPR capables de produire 3,2 gigawatts d’électricité, soit environ 7 % des besoins énergétiques du Royaume-Uni pour les 60 prochaines années.

Les travaux de génie civil, répartis en une quarantaine de lots, seront attribués progressivement à partir du quatrième trimestre 2025.

Bouygues Construction réalisera ces travaux au sein de l’alliance CWA (Civil Works Alliance), qui regroupe également les groupes britanniques Laing O’Rourke et Balfour Beatty.


Le bouclage du financement du projet a été officialisé mardi par Londres, confirmant un investissement total de près de 38 milliards de livres sterling, soit environ 45 milliards d’euros.

Ce projet, maintes fois retardé, s’inscrit dans la stratégie énergétique britannique visant à renforcer l’indépendance énergétique du pays et à réduire ses émissions de carbone.


Côté résultats, Bouygues a publié un chiffre d’affaires de 41,9 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année, en hausse de 0,9 %. Son résultat net part du groupe ressort à 675 millions d’euros, en recul de 1,7 % en raison d’un impôt exceptionnel sur les grandes entreprises en France, estimé à 100 millions d’euros sur l’année. Sans cette taxe, le bénéfice net aurait progressé de 7 %, atteignant 735 millions d’euros.

Le chiffre d’affaires du troisième trimestre s’établit à 15 milliards d’euros, stable sur un an, malgré des effets de change négatifs d’environ 250 millions d’euros.


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