Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé vendredi que la Türkiye discute avec toutes les parties pour garantir l'unité entre les différentes factions palestiniennes. "Nous sommes en pourparlers avec toutes les parties pour assurer l'unité de nos frères et sœurs palestiniens", a-t-il déclaré lors d'un événement organisé par la Fondation de la jeunesse turque (Tugva) à Istanbul.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé vendredi que la Türkiye discute avec toutes les parties pour garantir l'unité entre les différentes factions palestiniennes.
"Nous sommes en pourparlers avec toutes les parties pour assurer l'unité de nos frères et sœurs palestiniens",
a-t-il déclaré lors d'un événement organisé par la Fondation de la jeunesse turque (Tugva) à Istanbul.
Il a réitéré la volonté de la Türkiye à :
mettre tout en œuvre pour faire cesser le massacre de Gaza et l'oppression en Palestine, sans céder à aucune menace.
Recep Tayyip Erdogan a fustigé les États-Unis et les pays européens qui encouragent et soutiennent Israël, ajoutant que ceux-ci
"sont entrés dans l'histoire comme étant les parrains des assassins de femmes et d'enfants."
"Le seul fait de figurer aux côtés de l'administration Netanyahu est en soi un lourd châtiment, une honte",
a-t-il dit.
Il a appelé l'humanité à agir de concert contre
"la politique génocidaire d'Israël".
"Le gouvernement israélien est lâche et, au nom du sionisme, massacre enfants et femmes et persécute des innocents incapables de se défendre",
a déploré le président turc.
Et Erdogan de poursuivre :
"Il ne faut jamais prêter attention aux Israéliens qui calomnient sans vergogne le Hamas en le qualifiant d'organisation terroriste. Le Hamas n'est pas une organisation terroriste comme ils le prétendent. C'est un mouvement de résistance qui défend sa patrie et sa terre au prix de sa vie."
Depuis le 7 octobre dernier, l'armée israélienne mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza, avec le soutien de Washington, qui a tué 30 878 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et blessé 72 402 autres.
Le conflit a provoqué également
"des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent''
, selon l'Onu, ainsi que le déplacement forcé de près de 2 millions de personnes sur les 2,3 millions d'habitants qui vivent dans l'enclave palestinienne.
Pretoria a déposé une plainte contre Tel Aviv pour
"crime de génocide'',
devant la Cour internationale de justice (CIJ). Les actes de l'État hébreu dans la bande de Gaza ont été qualifiés par l'Onu de
"violation du droit international'',
mais Israël rejette ces accusations, affirmant qu'il essaie seulement de protéger ses citoyens.
Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de prévenir la réalisation d'actes susceptibles d'être considérés comme génocidaires et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de Gaza.
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