Le président américain Donald Trump et le Premier ministre de l'entité sioniste Benyamin Netanyahu, à Washington, le 7 avril 2025.
Le président américain Donald Trump a exhorté le Premier ministre israélien Netanyahu à être "raisonnable" dans la résolution de ses différends avec la Türkiye, tout en saluant sa relation avec le président turc Erdogan. Trump a également évoqué le rôle d'Erdogan dans le changement politique en Syrie.
Le président américain Donald Trump a déclaré lundi avoir conseillé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d'être "raisonnable" concernant les différends avec la Türkiye, tout en louant sa relation avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Tout problème que vous avez avec la Türkiye, je pense que je peux le résoudre. Je veux dire, tant que vous êtes raisonnable, il faut être raisonnable. Nous devons être raisonnables"
, a déclaré Trump aux journalistes dans le Bureau ovale, alors qu'il recevait Netanyahu, utilisant l'ancien terme anglais pour la Türkiye.
"Bibi, si tu as un problème avec la Türkiye, je pense vraiment que tu pourras le résoudre. Tu sais, j'ai une très, très bonne relation avec la Türkiye et son dirigeant, et je pense que nous pourrons régler cela. J'espère que ce ne sera pas un problème. Je ne pense pas que ce sera un problème"
, a-t-il ajouté, utilisant le surnom "Bibi" pour désigner Netanyahu.
Trump a également souligné ses
"grandes relations"
avec Erdogan, le décrivant comme
"un homme dur, très intelligent, et quelqu'un qui a fait ce que personne d'autre n'a pu faire"
, se référant à ses précédentes déclarations suggérant que c'était la Türkiye qui avait orchestré la chute de l'ex-président syrien Bachar al-Assad en décembre dernier.
"Je lui ai dit, ‘Félicitations, tu as fait ce que personne n’a pu faire depuis 2 000 ans. Tu as pris le contrôle de la Syrie sous des noms différents, mais avec le même résultat. Tu l’as prise. Il l’a prise par l’intermédiaire de suppléants’"
, a raconté Trump au sujet de ses conversations avec Netanyahu.
Assad, qui a dirigé la Syrie pendant près de 25 ans, s'est enfui en Russie le 8 décembre, marquant la fin du régime du Parti Baas, au pouvoir depuis 1963. Le 29 janvier, Ahmed al-Charaa, un leader des forces anti-régime, a été déclaré président pour une période transitoire.
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