Nul besoin de sondages, essayez dans votre entourage.
À partir de la définition de Freud, on peut dire que l’humanité souhaite désormais voir disparaître la source de son malheur.
Je sais que mes propos peuvent déranger les âmes trop bienveillantes ou les sympathisants d’Israël. Certains penseront que je vise les Juifs. Non ! Ce que je dénonce ici, ce sont tous ceux — individus, institutions ou gouvernements — qui perpètrent, applaudissent, légitiment ou soutiennent, directement ou indirectement, le génocide en cours à Gaza. Je suis très clair là-dessus.
Ils ont franchi un point de non-retour. Une colère monte, si intense qu’ils devront bientôt cacher leur identité, leur foi, même leurs proches, pour pouvoir marcher dans la rue.
Si les Juifs ne se réveillent pas de cette ivresse du pouvoir inoculée par le sionisme — et tout indique qu’ils ne veulent pas se réveiller — ils paieront un prix très lourd.
Dans cette salle, pas un seul jeune n’a protesté. Pire encore, tous acquiesçaient silencieusement, certains affichant même une approbation manifeste. Cette séquence illustre crûment l’état d’esprit de certains cercles radicaux juifs.
Face à une telle cruauté assumée, continuer à regarder ces gens avec tolérance ou compassion — y compris à travers la culpabilité héritée de la Shoah et l’industrie mémorielle qu’elle a engendrée — reviendrait à devenir complice des crimes commis à Gaza.
Les sociétés occidentales, y compris les États qui semblaient jusqu’ici inébranlables dans leur soutien à Israël, ont atteint un point de bascule.
Les Juifs qui prêtent l’oreille aux sermons sanguinaires de leurs rabbins radicaux ne le voient peut-être pas encore, mais le cours de l’histoire et la conscience collective changent.
Depuis le 07/10/2023, une tempête de haine enfle goutte à goutte, jusqu’à atteindre un point de rupture. Et cette tempête éclatera d’abord aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Espagne, et dans d’autres pays qui ne veulent plus du fardeau sioniste.
Être expulsé d’un café, interdit d’accès à une plage, écarté d’un vol ou rejeté d’un hôtel parce que l’on soutient le génocide : voilà les signes avant-coureurs.
L’ordre mondial né de la Seconde Guerre mondiale s’effondre. Les axes politiques changent. À ce jour, cent quarante-huit pays reconnaissent l’État de Palestine. Bientôt, la France et le Royaume-Uni pourraient s’ajouter à cette liste. Et d’autres suivront : l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, le Luxembourg, Malte, le Portugal et Saint-Marin annonceront en septembre à l’ONU qu’ils reconnaissent officiellement la Palestine.
Ce tournant diplomatique doit être lu à double sens. D’un côté, la reconnaissance de la Palestine par des puissances comme la France et le Royaume-Uni représente un nouvel espoir pour le peuple palestinien.
Cette posture pourrait ouvrir la voie à une remise en question historique des crimes commis par Israël depuis mille neuf cent quarante-huit.
Cela peut sembler irréaliste, mais l’évolution actuelle montre clairement que la fin d’Israël tel qu’on le connaît approche. Ses anciens alliés, parrains et fondateurs chercheront à se laver les mains de son passé sanglant.
Je repensais aux colons juifs qui, tout en planifiant l’implantation de fermes à Gaza, organisent déjà des circuits touristiques dans cette zone dévastée.
Aveuglés par leur ambition, ils ne voient pas que leur monde est sur le point de s’effondrer.
Et ce jour venu, lorsque le monde recrachera le sionisme, imaginez les villes, les villages et les quartiers palestiniens détruits depuis mille neuf cent soixante-sept… Imaginez les maisons volées dont les clés pendent encore au cou de leurs propriétaires…
Visualisez une maison à Jérusalem, une résidence d’été à Jaffa, des cercles de discussions nostalgiques au bord de la mer salée de Gaza… Imaginez une foule réunie à Tel-Aviv pour l’inauguration d’un Mémorial du Génocide de Gaza…
Ce ne sont pas des fantasmes. Et ce n’est certainement pas le moment de rêver de résidences secondaires pendant que des enfants meurent de faim à Gaza. Nous devons rester debout. Voir ce qui attend Israël, et croire en ce qui viendra.
Car cette fin — et ce nouveau départ — ne seront pas seulement une revanche politique. Ce sera le triomphe inévitable de la dignité humaine, de la conscience morale et de la justice.
Le nom et le logo BIST sont protégés sous le "Certificat de Marque Protégée" et ne peuvent être utilisés, cités ou modifiés sans autorisation.Tous les droits d'auteur des informations publiées sous le nom BIST appartiennent entièrement à BIST et ne peuvent être republiés. Les données de marché sont fournies par iDealdata Finansal Teknolojiler A.Ş. Les données des actions BIST sont retardées de 15 minutes.