Inde: La société publique met fin à ses achats de pétrole russe après un tarif punitif des États-Unis

16:4630/10/2025, الخميس
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Sous pression américaine, la société publique indienne HMEL met fin à ses importations de brut russe après l’imposition d’un tarif punitif de 50 % par Washington.
Crédit Photo : X /
Sous pression américaine, la société publique indienne HMEL met fin à ses importations de brut russe après l’imposition d’un tarif punitif de 50 % par Washington.

La société indienne HPCL-Mittal Energy Limited (HMEL) a annoncé avoir cessé d’acheter du pétrole russe après que les États-Unis ont imposé, le mois dernier, un tarif douanier de 50 % à l’Inde en raison de ce commerce.

Dans un communiqué publié mercredi, la HMEL — issue d’un partenariat entre le groupe public Hindustan Petroleum et le groupe privé Mittal, soutenu par l’État — a indiqué que
"les nouveaux achats de pétrole brut russe"
avaient été suspendus en raison des sanctions, rapporte le quotidien The Economic Times.

"HMEL a déjà pris la décision de suspendre tout nouvel achat de brut russe à la suite des récentes annonces de nouvelles restrictions sur les importations de pétrole brut russe par les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni, dans l’attente de la réception des commandes en cours"
, précise le communiqué.

L’entreprise, qui exploite une raffinerie à Bathinda, dans l’État du Pendjab, a affirmé avoir toujours agi en conformité totale avec la politique et la réglementation gouvernementales.

"Toutes les transactions et acceptations de livraisons maritimes par HMEL sont soumises à des procédures de diligence raisonnable et de conformité"
, a-t-elle ajouté, précisant que toutes les cargaisons de pétrole livrées à la société l’étaient «sur la base d’une livraison au port».

Les États-Unis ont imposé un tarif douanier de 50 % sur les importations indiennes, en partie à cause des achats de pétrole russe effectués en pleine guerre en Ukraine.

Le président américain Donald Trump a affirmé que le Premier ministre indien Narendra Modi lui avait assuré que New Delhi mettrait fin à ses achats de brut russe.


Lundi, le ministre russe de l’Énergie, Sergey Tsivilev, a déclaré que l’Inde représentait une part importante des exportations de pétrole russe, les livraisons demeurant élevées cette année.

Plus tôt, le 20 octobre, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Andrey Rudenko, avait également confirmé la poursuite des livraisons de pétrole vers l’Inde.


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