Le président syrien affirme que l'accord de paix avec Israël exige un retrait aux frontières d'avant le 8 décembre

La rédaction avec
10:4012/11/2025, Çarşamba
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Le président syrien Ahmed al-Charaa
Le président syrien Ahmed al-Charaa

Le président syrien Ahmed al-Charaa a déclaré mardi qu’un accord de paix durable entre la Syrie et Israël ne serait possible que si Israël se retire jusqu’à ses frontières d’avant le 8 décembre, précisant que cette position bénéficie du soutien des États-Unis et de plusieurs partenaires internationaux.

Dans une interview accordée au Washington Post, Charaa a affirmé que Damas et Tel-Aviv mènent des négociations directes et ont réalisé des "avancées significatives" vers un accord.


"Pour parvenir à une paix complète, Israël doit revenir à ses frontières d’avant le 8 décembre"
, a-t-il insisté.

Le président syrien a également assuré que le président américain Donald Trump partageait cette vision et qu’il était prêt à accélérer le processus pour parvenir à une solution rapide.


Charaa a en outre accusé Israël de poursuivre des ambitions expansionnistes, évoquant plus de 1 000 frappes aériennes menées contre la Syrie depuis le 8 décembre, date à laquelle Bachar al-Assad a fui en Russie, mettant fin à près de six décennies de domination du parti Baas.

"Nous ne répondons pas à ces attaques, car notre priorité est la reconstruction du pays
", a-t-il déclaré.

Ces propos interviennent au lendemain de sa rencontre historique avec Donald Trump à la Maison Blanche, la première visite d’un chef d’État syrien aux États-Unis depuis près de 80 ans.


Cette visite symbolise un tournant majeur dans les relations américano-syriennes, Damas espérant obtenir la levée complète des sanctions César, instaurées en 2019 à la suite des crimes du régime Assad.


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