Algérie: trois prétendants à la présidentielle de 2024 condamnés à 10 ans de prison pour corruption

17:4426/05/2025, lundi
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La femme d'affaires Saida Neghza
Crédit Photo : @neghza_saida / X
La femme d'affaires Saida Neghza

Trois prétendants à la présidentielle algérienne de septembre 2024, dont les candidatures avaient été rejetées, ont été condamnés lundi à dix ans de prison ferme pour corruption, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

Le Parquet avait requis cette peine à l'encontre de la femme d'affaires Saida Neghza, de l'ancien ministre Belkacem Sahli et d'Abdelhakim Hamadi, accusés d'achat de parrainages. L'élection avait été remportée par le président sortant Abdelmadjid Tebboune.


Les trois prétendants à la présidentielle 2024 restent libres et ont 10 jours pour faire appel.


Quelque 70 autres accusés dans cette affaire, dont trois fils de Saida Neghza, ont été condamnés à des peines allant de cinq à huit ans.

Parmi ces accusés figurent des élus locaux et des membres de l'organisation patronale CGEA.


En août 2024, le Parquet avait annoncé que
"plus de 50 élus auditionnés ont reconnu avoir reçu des montants allant de 20.000 à 30.000 dinars (de 140 à 200 euros) afin de parrainer les prétendants à la candidature",
ajoutant qu'en plus des élus,
"dix intermédiaires ayant collecté les fonds et qui les ont remis aux élus"
ont été auditionnés.

Les candidats devaient présenter au moins 600 signatures d'élus de différentes assemblées répartis dans 29 préfectures, ou au minimum 50.000 signatures d'électeurs inscrits, avec au moins 1.200 signatures par préfecture.


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