
Trois prétendants à la présidentielle algérienne de septembre 2024, dont les candidatures avaient été rejetées, ont été condamnés lundi à dix ans de prison ferme pour corruption, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
Le Parquet avait requis cette peine à l'encontre de la femme d'affaires Saida Neghza, de l'ancien ministre Belkacem Sahli et d'Abdelhakim Hamadi, accusés d'achat de parrainages. L'élection avait été remportée par le président sortant Abdelmadjid Tebboune.
Les trois prétendants à la présidentielle 2024 restent libres et ont 10 jours pour faire appel.
Parmi ces accusés figurent des élus locaux et des membres de l'organisation patronale CGEA.
Les candidats devaient présenter au moins 600 signatures d'élus de différentes assemblées répartis dans 29 préfectures, ou au minimum 50.000 signatures d'électeurs inscrits, avec au moins 1.200 signatures par préfecture.