Crédit Photo : JOEL SAGET, Alain JOCARD / AFP
Cette combinaison d'images créée le 22 mai 2025 montre (de gauche à droite) le président du groupe parlementaire du Parti socialiste français (PS), Boris Vallaud, posant lors d'une séance photo à Paris le 28 août 2023, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol (PS) posant lors d'une séance photo à Paris, le 20 mai 2025 et le Premier secrétaire du Parti socialiste français de gauche (PS) et député Olivier Faure posant lors d'une séance photo à Paris le 12 janvier 2023.
Les militants socialistes votent ce mardi 27 mai pour choisir entre trois lignes politiques incarnées par Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol et Boris Vallaud.
Le Parti socialiste a précisé que ce premier tour se jouera entre 17 heures et 22 heures dans les sections locales, et qu'un second tour départagera les deux motions arrivées en tête le 5 juin, avant le congrès national prévu à Nancy du 13 au 15 juin.
À l'enjeu, bien plus que la direction du PS : l'orientation stratégique du parti pour la présidentielle de 2027.
Le sortant Olivier Faure défend la poursuite de l'union à gauche initiée avec la Nupes en 2022, et prolongée avec le Nouveau Front populaire en 2024, mais sans Jean-Luc Mélenchon. Il plaide pour une candidature commune allant de Raphaël Glucksmann à François Ruffin.
"Je ne nous pardonnerai pas d'avoir, par notre division, déroulé le tapis rouge à l'extrême droite"
, a-t-il averti, appelant à la
Son principal rival, Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, prône quant à lui
"l'affirmation socialiste"
et envisage la construction d'un grand Parti socialiste (GPS) regroupant figures historiques et dissidentes, comme Benoît Hamon, Raphaël Glucksmann ou Bernard Cazeneuve. Il critique la direction actuelle pour son
vis-à-vis de LFI et une "gestion clanique", fustigeant le manque de travail dans les instances du parti.
Troisième homme de ce scrutin, Boris Vallaud propose une alternative
et une ligne doctrinale centrée sur la
de la société. Ancien proche d'Olivier Faure, il a pris ses distances et se positionne désormais comme possible faiseur de roi au second tour, en cas de report de voix décisif.
Avec quelque 40 000 votants attendus, le vote de ce mardi servira de baromètre avant l'échéance décisive du 5 juin. Le PS joue sa survie politique dans une gauche éclatée, où chacun cherche à peser face à une extrême droite aux portes du pouvoir.
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