
Le Premier ministre français François Bayrou s'adresse à la presse après une réunion avec des représentants des chauffeurs de taxi au ministère des Transports à Paris le 24 mai 2025, pendant les manifestations des chauffeurs de taxi dans la capitale française.
Le Premier ministre français, François Bayrou, a rejeté, mardi, l'idée de faire de l'islam un sujet de fixation et de se livrer à des surenchères qui dresserait les Français les uns contre les autres.
C'est ce qui ressort d'une interview, accordée mardi matin à BFMTV et RMC et dont des extraits ont été relayés sur les réseaux sociaux.
"Je n'ai pas envie de faire de l'Islam un sujet de fixation de la société française. Je sais que c'est la mode (...) mais nous devons vivre ensemble",
a-t-il déclaré, en réponse à une question sur l'islam en France.
"Je pense qu'en France, les athées, les chrétiens, les musulmans, les juifs, les bouddhistes... Nous allons devoir vivre ensemble",
a-t-il déclaré.
"Il ne faut pas perpétuellement se livrer à ces surenchères qui dressent les Français les uns contre les autres"
, a-t-il prévenu.
"Je ne crois pas que ce soit de cette manière qu'on puisse traiter des questions de la vie en commun des différentes communautés et sensibilités religieuses en France",
a-t-il ajouté, prenant ses distances par rapport à une récente proposition d'interdire le port du voile aux jeunes filles de moins de 15 ans.
"Je ne sais pas ce que cela veut dire. (...) Comment vous faites? Cela veut dire que, dans la rue, les policiers disent à une jeune fille 'Montrez-moi votre carte d'identité pour voir si vous avez l'âge?'"
, a-t-il ironisé.
Pour rappel, depuis une semaine, l'islam en France et sujet à une polémique acerbe, notamment après la sortie d'un rapport controversé sur le présumé
"entrisme"
des Frères musulmans.
A ce sujet, le président Macron a plaidé pour que les
"compatriotes dont la religion est l'Islam, puissent vivre en paix et d'ailleurs, ils sont en paix, ils aiment la République..."
, appelant à cesser
"de tout confondre".
A lire également:
A lire également:
#France
#François Bayrou
#Islam