
Pékin a enregistré une baisse de 4,2 % du taux de tabagisme chez les adultes depuis l’imposition de restrictions sévères sur le tabac en 2015, selon un rapport des autorités sanitaires.
Désormais, 19,2 % des adultes âgés de 15 ans et plus sont fumeurs dans la capitale chinoise, contre 23,4 % il y a dix ans. Cette évolution traduit les effets d’une politique publique rigoureuse, interdisant de fumer dans tous les lieux publics clos, les transports et les environnements professionnels.
Des écarts importants entre hommes et femmes
Moins d’exposition à la fumée passive
Depuis l’adoption de la loi, l’exposition à la fumée passive dans les espaces de travail fermés a été réduite de moitié. Toutefois, les bars et restaurants restent des points noirs où les violations persistent, bien que les taux aient diminué.
Des bénéfices sanitaires mesurables
Selon l’Académie chinoise des sciences médicales et le Centre de prévention et de contrôle des maladies de Pékin, cette politique anti-tabac a eu un impact significatif sur la santé publique :
- Les admissions à l’hôpital pour infarctus du myocarde aigu (AMI) ont chuté de 2,65 % par an
- Les hospitalisations liées à la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ont diminué de 8,8 %
- Les deux principaux hôpitaux pédiatriques de Pékin ont constaté une baisse de 30,7 % des cas d’asthme chez les enfants