Allemagne : Berlin ne soutiendra pas la reconnaissance d’un État palestinien, selon Merz

15:0326/08/2025, вторник
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Le chancelier allemand Friedrich Merz attend l'arrivée du Premier ministre belge pour des discussions bilatérales le 26 août 2025 à la Chancellerie à Berlin.
Crédit Photo : Tobias SCHWARZ / AFP
Le chancelier allemand Friedrich Merz attend l'arrivée du Premier ministre belge pour des discussions bilatérales le 26 août 2025 à la Chancellerie à Berlin.

Ce mardi, le chancelier allemand Friedrich Merz a affirmé que l’Allemagne ne soutiendra pas la reconnaissance de l’État palestinien, malgré les pressions liées à la guerre et aux violences d’Israël à Gaza.

Lors d’une conférence de presse à Berlin avec le Premier ministre canadien Mark Carney, Merz a souligné que l’Allemagne ne suivra pas le Canada, l’Australie et la France dans leurs projets de reconnaître la Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre.


"Le gouvernement canadien et le Premier ministre canadien connaissent la position du gouvernement fédéral allemand concernant la possible reconnaissance de la Palestine comme État. Nous ne soutiendrons pas cette initiative"
, a affirmé le dirigeant conservateur.

Interrogé sur un éventuel changement de position après les récents raids israéliens visant des civils à Gaza, dont l’attaque d’un hôpital lundi ayant tué au moins cinq journalistes ainsi que plusieurs soignants et secouristes, Merz a répondu par la négative.

"Nous ne considérons actuellement en aucun cas que les conditions pour la reconnaissance d’un État sont réunies, et nous restons donc divisés sur cette question. Les événements des derniers jours et dernières heures n’ont pas changé notre position. Nous ne suivrons pas cette initiative si elle figure à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU à la fin de l’automne. Mais, une fois de plus, les deux gouvernements connaissent bien nos divergences sur ce sujet"
, a ajouté le chancelier.

Récemment, le gouvernement allemand a intensifié ses critiques contre Israël en raison du blocus humanitaire imposé à Gaza et de sa décision d’étendre sa campagne militaire pour occuper la ville de Gaza. Tout en annonçant la suspension partielle des ventes d’armes vers Israël, susceptibles d’être utilisées à Gaza, Merz a refusé d’exercer une pression politique plus forte sur le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Il a également rejeté les propositions d’autres États membres de l’UE visant à suspendre un accord commercial clé avec Israël ou à sanctionner des ministres israéliens d’extrême droite.


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