Un enfant palestinien regarde par la fenêtre d'une maison gravement endommagée par un bombardement israélien, alors que les habitants retournent dans la ville de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 30 juin 2024.
Israël n'a "aucune excuse" pour empêcher l'acheminement de l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, a affirmé dimanche un haut représentant de la diplomatie allemande, à la veille d'une conférence sur le sujet au Caire.
Israël doit
"tenir enfin ses promesses de fluidifier l'aide humanitaire vers Gaza et d'accorder un accès humanitaire suffisant à tout moment",
a demandé Tobias Lindner, le ministre adjoint aux Affaires étrangères, dans un communiqué publié en amont de son déplacement en Egypte.
"Il n'y a aucune excuse pour cela"
, a-t-il souligné. Et de poursuivre:
Le droit d'Israël à la légitime défense trouve ses limites dans le droit international humanitaire.
La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock avait tenu des propos similaires début novembre, reprochant à Israël d'échapper
"constamment"
à ses engagements.
L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé dimanche suspendre la livraison d'aide dans la bande de Gaza depuis un point de passage clé avec Israël, l'acheminement étant devenu
"impossible".
Berlin, qui a augmenté récemment ses livraisons d'armes à Israël, cherche un équilibre de plus en plus difficile à trouver entre son soutien historique à Israël et ses appels au respect du droit international dans le conflit au Proche-Orient qui fait rage dans la bande de Gaza et s'est étendu au Liban.
Mardi, Annalena Baerbock avait salué l'annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, y voyant
"un rayon d'espoir"
pour la région toute entière.
Malgré cette dynamique favorable à un autre cessez-le-feu, entre Israël et le Hamas à Gaza cette fois,
"nous n'y sommes pas encore",
a déclaré dimanche Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden.
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