
D’après des sources médicales, les frappes israéliennes menées mercredi matin dans la bande de Gaza ont fait 30 morts parmi les civils, dont plusieurs enfants.
Selon une source citée par Anadolu, cinq membres d’une même famille ont péri lorsqu’un bombardement israélien a touché une tente abritant des déplacés palestiniens dans le camp de réfugiés de Shati, à l’ouest de Gaza-ville. Quatre autres personnes, dont des enfants, ont été tuées dans une frappe similaire visant une tente près de l’université islamique de Gaza.
Dans le quartier de Sabra, au sud de la ville, un bombardement a visé une maison, causant la mort de deux enfants et blessant plusieurs autres personnes. À Zeitoun, dans le sud-est de Gaza, une frappe contre un bâtiment où s’étaient réfugiés des déplacés a fait quatre morts de la même famille et plusieurs blessés, en provoquant également un incendie.
Au centre de la bande de Gaza, huit Palestiniens ont été tués près d’un point de distribution d’aide dans le camp de réfugiés de Nuseirat, selon l’hôpital Al-Awda. Par ailleurs, cinq autres personnes, dont un enfant, ont trouvé la mort lors d’attaques aériennes ciblant plusieurs habitations du camp.
À Khan Younès, une Palestinienne et ses deux enfants, dont un nourrisson, ont été tués dans le bombardement de leur maison. Dans la même zone, à Al-Mawasi, une frappe aérienne contre une tente a fait douze blessés.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Par ailleurs, Israël fait face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.