Chine: l'admission immédiate de la Palestine à l'ONU est une correction d'une injustice historique

09:3821/04/2024, Pazar
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Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, James Marape, serrant la main du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à Port Moresby, le 21 avril 2024.
Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, James Marape, serrant la main du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à Port Moresby, le 21 avril 2024.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré samedi que l'adhésion immédiate de l'État de Palestine à l'ONU était une étape pour corriger une injustice historique de longue date.

Les propos de Wang Yi ont été prononcés lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Justin Tkatchenko.


"L'adhésion pleine et immédiate de la Palestine aux Nations Unies est une étape vers la correction d'une injustice historique de longue date",
a souligné M. Wang Yi.

Et d'ajouter :


L'adhésion de la Palestine aux Nations Unies est un engagement international qui doit être respecté par chaque État membre de l'organisation.

Le chef de la diplomatie chinoise a souligné que l'adhésion à part entière de la Palestine aux Nations Unies ne devrait pas résulter de négociations israélo-palestiniennes, mais plutôt comme une condition préalable accordée à la Palestine pour participer aux négociations, ce qui constitue une étape majeure vers la réalisation de la solution à deux États.


"La communauté internationale éprouve un profond mécontentement et une profonde déception à l'égard des États-Unis, dans le contexte de leur récent recours au droit de veto pour priver la Palestine de sa pleine adhésion aux Nations Unies,"
a-t-il poursuivi.

Il a souligné l'importance de la décision des États-Unis
"de montrer leur prétendu soutien à la solution à deux États".

Jeudi, les États-Unis ont utilisé leur droit de veto pour empêcher l'adoption d'un projet de résolution au Conseil de sécurité exigeant que la Palestine devienne membre à part entière des Nations Unies.

Bien que 12 États membres du Conseil de sécurité aient voté en faveur du projet de résolution, dont la Russie, la Chine et la France, qui disposent d'un droit de veto, et que la Suisse et le Royaume-Uni (qui disposent d'un droit de veto) se sont abstenues de voter, le recours par Washington à son veto contre le projet de résolution suffisait à le renverser.


La Palestine a demandé de devenir membre à part entière des Nations Unies en 2011, mais sa candidature n'a pas reçu à l'époque le soutien nécessaire pour passer à la phase de vote au Conseil de sécurité de l'ONU.


La Palestine a obtenu le statut d'État observateur non membre auprès des Nations Unies après une résolution adoptée par l'Assemblée générale à une large majorité, le 29 novembre 2012.

La Palestine espérait que sa demande serait cette fois acceptée, à la lumière d'une position internationale croissante au cours de la période récente concernant la nécessité de reconnaître un État palestinien comme moyen de faire avancer le processus de paix au Moyen-Orient.


À la lumière de la guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza depuis 7 mois, et d'un gouvernement israélien d'extrême droite qui rejette la solution à deux États, et depuis le début de sa guerre contre Gaza, le 7 octobre, l'armée israélienne a intensifié ses attaques en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est occupée, faisant 469 morts, selon le ministère palestinien de la Santé.


La guerre israélienne contre Gaza a fait plus de 100 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, ainsi que des destructions massives et une famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées, selon les données palestiniennes et onusiennes.


Israël poursuit cette guerre malgré l'adoption d'une résolution pour un cessez-le-feu immédiat par le Conseil de sécurité et malgré sa comparution devant la Cour internationale de justice pour des accusations de
"génocide".

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