
Les crimes liés aux deepfakes impliquant des adolescents en Corée du Sud ont presque doublé entre 2020 et 2024, selon un rapport de la National Police Agency (NPA) cité lundi par le Korea Herald.
L’an dernier, 1 372 adolescents ont été poursuivis pour des délits allant de l’enregistrement du corps d’autrui à la création et la diffusion d’images et de vidéos à caractère sexuel générées par intelligence artificielle.
Une hausse inquiétante et continue
Les infractions spécifiquement liées aux deepfakes ont explosé : de seulement 52 cas en 2022, elles sont passées à 548 en 2024, soit une multiplication par dix. En septembre, 251 des 318 personnes mises en cause pour des crimes sexuels par deepfake étaient des adolescents, représentant près de 79 % du total.
Un phénomène en pleine accélération
Sur les huit premiers mois de l’année en cours, 556 adolescents ont déjà été poursuivis pour des crimes sexuels par deepfake, dépassant le total de 2024 sur la même période.
Cette tendance alarme les autorités, qui mettent en garde contre les effets de la banalisation des outils de génération d’images et de vidéos.