Un tribunal sud-coréen a rejeté, ce jeudi, une requête contestant la détention du président destitué Yoon Suk Yeol, dans le cadre d’une enquête sur un décret de loi martiale datant de décembre.
Yoon a été arrêté mercredi à son domicile de Séoul, et ses avocats ont demandé à un autre tribunal de réexaminer la légalité de l’ordre de détention émis par le tribunal du district occidental de Séoul.
Yoon Suk Yeol a été arrêté par une équipe d’enquêteurs dirigée par le Bureau de l’investigation sur la corruption des hauts responsables (CIO).
Yoon fait face à des accusations de soulèvement, de trahison et d’abus de pouvoir pour son décret du 3 décembre imposant la loi martiale, un texte rapidement annulé par le parlement dans la soirée même.
Ses avocats ont déposé mercredi une requête devant un tribunal pour examiner la légalité de sa détention.
Des témoins clés contre Yoon
Parallèlement, la Cour constitutionnelle a sélectionné plusieurs témoins jeudi dans le cadre de son procès en destitution contre Yoon.
Tous ont déjà été détenus.
Par ailleurs, les avocats de Yoon ont déposé une plainte jeudi contre le chef du CIO, Oh Dong-woon, l’accusant d’être entré illégalement dans la résidence présidentielle et de l’avoir inculpé de soulèvement.