CPI: le Malien Al Hassan fixé sur son sort le 18 janvier

18:057/12/2023, jeudi
MAJ: 7/12/2023, jeudi
APANEWS
Le malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz est suspecté de crimes contre l’humanité et crime de guerre et sera jugé à la CPI le 18 janvier 2024.
Crédit Photo : @mikadofm / X
Le malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz est suspecté de crimes contre l’humanité et crime de guerre et sera jugé à la CPI le 18 janvier 2024.

Dans un peu plus d’un mois, le citoyen malien Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud sera fixé sur son sort. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, dont les crimes de guerre et crimes contre l’humanité prétendument commis à Tombouctou, entre 2012 et 2013.

Il est jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour son implication présumée dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à Tombouctou.


La Chambre de première instance chargée de décider de son sort est composée du juge Antoine Kesia-Mbe Mindua (juge président), de la juge Tomoko Akane et de la juge Kimberly Prost. Les trois juges assurent l’équité du procès et que les droits des deux parties et des victimes soient respectés.


Le mandat d’arrêt à l’encontre de Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud a été délivré le 27 mars 2018 et il a été remis à la CPI le 31 mars de la même année. Son procès s’était ouvert les 14 et 15 juillet 2020. Une cinquantaine de témoins oraux ont été appelés par l’Accusation à ce stade, et 22 témoins de la Défense ont comparu.

Au nombre de 2196, les représentants légaux des victimes dans cette affaire ont également appelé deux témoins à témoigner. Le 8 février 2023, la Chambre de première instance de la CPI a prononcé la clôture de la présentation des preuves dans cette affaire.


Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud est jugé devant la Cour pénale internationale (CPI) pour son implication présumée dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à Tombouctou, au Mali, entre avril 2012 et janvier 2013.


Il est accusé d’être un membre présumé d’Ansar Eddine et le chef de facto de la police islamique. À ce titre, il aurait été impliqué dans les travaux du tribunal islamique de Tombouctou. Les crimes dont il est accusé comprennent la torture, le viol, l’esclavage sexuel, les mariages forcés, la persécution, et la destruction intentionnelle de monuments religieux et historiques.

C’est le deuxième Malien à être jugé à la CPI après Ahmad Al Faqi Al Mahdi, condamné en 2016 à 9 ans d’emprisonnement pour son rôle dans la destruction des mausolées de Tombouctou avant d’être libéré en septembre 2022 après que sa peine ait été réduite à deux ans pour avoir reconnu ses torts, demandé des excuses et fait preuve de bonne conduite durant sa période d’emprisonnement.


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