Depuis l'accord de Pretoria, les combats se sont arrêtés. Les rebelles ont affirmé avoir "désengagé" 65% de leurs combattants des lignes de front.
Les rebelles tigréens ont commencé à rendre leurs armes lourdes, point-clé de l'accord signé il y a plus de deux mois pour mettre un terme à un conflit meurtrier dans le nord de l'Ethiopie, a déclaré mercredi un porte-parole des autorités rebelles.
L'accord de paix du 2 novembre prévoit notamment un désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l'autorité fédérale au Tigré et la réouverture des accès et communications vers cette région coupée du monde depuis mi-2021.
Un travailleur humanitaire, qui a requis l'anonymat, a affirmé que des troupes érythréennes étaient toujours présentes mercredi à Shire, au nord-ouest du Tigré, tout comme des forces de l'Amhara.
le 26 décembre dernier, une délégation du gouvernement éthiopien, en présence notamment du conseiller du Premier ministre à la sécurité nationale Redwan Hussein et de plusieurs ministres (Justice, Transports et communications, Industrie, Travail), s'est rendue à Mekele, capitale de la région du Tigré, pour une première visite officielle depuis plus de deux ans, marquant une étape majeure dans le processus de paix.