
En France, la contestation sociale s’intensifie. La CGT, FO et la CFDT appellent à deux grandes mobilisations les 10 et 18 septembre, avec des grèves annoncées dans les transports, les services publics et l’éducation. Les syndicats réclament l’abandon du projet de budget, qualifié par Marylise Léon de "musée des horreurs". Cette montée en tension intervient à la veille du vote de confiance du Premier ministre François Bayrou, dont le renversement par l’Assemblée nationale semble désormais probable.
Le mot d’ordre "bloquons tout / tout bloquer" gagne du terrain sur les réseaux sociaux et au sein des syndicats. Deux journées de mobilisation sont déjà fixées pour septembre: le 10 et le 18.
La CGT a confirmé sa participation aux deux dates, tandis que Force ouvrière (FO) et la CFDT concentreront leurs efforts sur le 18 septembre. Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a qualifié le projet de budget de "musée des horreurs". L’intersyndicale entend réclamer son abandon.
Transports et aviation en première ligne
Dans le secteur aérien, le SNCTA mise sur le 18 septembre. Sud Aérien et la CGT Air France appellent à la mobilisation sur les deux dates. FO et la CFDT Air France doivent préciser leur calendrier.
Services publics, éducation et commerces mobilisés
Dans l’Éducation nationale, FO et Sud Éducation ont déposé des préavis pour les deux journées, sans préciser leurs modalités. Les pharmacies envisagent une participation le 18 septembre, avec un mouvement hebdomadaire à partir de la fin du mois. La CGT commerces et services a confirmé sa présence le 10, soutenue par l’Union syndicale lycéenne (USL), favorable à des blocages d’établissements.
Un contexte politique sous tension
Ces mobilisations s’inscrivent dans une situation politique fragile. Le Premier ministre François Bayrou doit affronter un vote de confiance le 8 septembre à l’Assemblée nationale. Toutes les grandes formations d’opposition (RN, LFI, PS, etc.) ont annoncé qu’elles voteront contre. La chute du gouvernement apparaît donc probable, risquant de paralyser le calendrier législatif et de suspendre plusieurs réformes.
En réponse, François Bayrou a entamé cette semaine des consultations avec les leaders de l’opposition.