Crédit Photo : @MathildePanot / X
Selon LFI, cette action judiciaire constitue un "acharnement" visant à criminaliser les acteurs engagés dans la lutte contre l’islamophobie.
Le groupe parlementaire La France Insoumise (LFI) a exprimé ce mardi sa solidarité envers le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE), suite à l’ouverture d’une procédure pénale à son encontre.
Le groupe parlementaire La France Insoumise (LFI) a exprimé ce mardi sa solidarité envers le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE), suite à l’ouverture d’une procédure pénale à son encontre.
Selon LFI, cette action judiciaire constitue un
visant à criminaliser les acteurs engagés dans la lutte contre l’islamophobie.
Pour rappel, le 3 septembre dernier, des responsables du CCIE, basé à Bruxelles et engagé dans l’accompagnement des victimes d’islamophobie et l’un de ses partenaires français ont fait l’objet d’un placement en garde à vue avant d’être relâchés et placés sous contrôle judiciaire en attendant leur procès prévu en mars 2026.
Ces poursuites, qualifiées de
par le collectif lui-même interviennent alors que la France relance une proposition de loi sur un prétendu
.
Dans son communiqué, LFI souligne que
"derrière cette qualification pénale, c’est en réalité la légitimité même du combat contre l’islamophobie qui est criminalisée"
.
Le groupe parlementaire dénonce une procédure
"moins fondée sur des preuves tangibles que sur une volonté de criminaliser l’action d’associations engagées dans la défense des droits fondamentaux"
.
Il estime que cette démarche porte atteinte aux libertés d’association et d’expression garanties par la Constitution et la Convention européenne des droits de l’Homme, et vise à intimider et réduire au silence celles et ceux qui luttent contre l’islamophobie et toutes les formes de discrimination.
LFI appelle à une protection renforcée des personnes subissant l’islamophobie, estimant que l’urgence est aujourd’hui de
"protéger celles et ceux qui subissent l’islamophobie"
et
"non à la persécution de celles et ceux qui la dénoncent".