France : rassemblement à Montpellier contre les violences imputées à un "groupe néo-nazi"

17:053/06/2025, Salı
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Un groupe de personnes installe une banderole représentant le signe du Front national (FN) (à gauche) et la croix celtique néo-nazie (à droite) avec un panneau d'interdiction indiquant « Sortez d'ici » alors qu'ils participent à une manifestation devant le lieu où la députée du parti d'extrême droite Front national (FN) Marion Maréchal Le Pen donne un meeting de campagne avant les élections présidentielles françaises à Bayonne, le 11 avril 2017.
Crédit Photo : IROZ GAIZKA / AFP Archive
Un groupe de personnes installe une banderole représentant le signe du Front national (FN) (à gauche) et la croix celtique néo-nazie (à droite) avec un panneau d'interdiction indiquant « Sortez d'ici » alors qu'ils participent à une manifestation devant le lieu où la députée du parti d'extrême droite Front national (FN) Marion Maréchal Le Pen donne un meeting de campagne avant les élections présidentielles françaises à Bayonne, le 11 avril 2017.

Le Parti communiste français de l'Hérault organise un rassemblement ce mercredi 4 juin à 19 h, place du Marché aux Fleurs à Montpellier.

Par voie de communiqué, la fédération départementale a appelé
"tous les républicains"
à se mobiliser pour dénoncer une attaque survenue le 31 mai à Alès, en marge de la Féria, et pour exiger la dissolution du groupe d'extrême-droite "Bloc montpelliérain", qu'elle tient pour responsable.
"Le PCF 34 appelle tous les républicains à se retrouver […] pour exiger la dissolution du Bloc montpelliérain et en solidarité avec nos camarades alésiens"
, indique le texte.

Ce soir-là, plusieurs militants communistes rassemblés au Prolé, un bar associatif d'Alès, ont été violemment pris à partie. Le communiqué évoque un
"véritable assaut"
et une
"brutalité"
jugée
"extrême"
. Plusieurs personnes ont été blessées, selon le PCF, qui affirme que des membres du "Bloc montpelliérain" ont été identifiés parmi les agresseurs.

Le groupe incriminé est présenté comme un
"groupuscule néo-nazi actif dans la région"
. Le PCF en appelle à une réaction rapide de l'État.
"Nous appelons le ministre de l'Intérieur à réagir de toute urgence face à la gravité de ces faits"
, insiste le communiqué. Ce n'est pas la première fois, selon la fédération, que ses militants ou locaux sont la cible d'attaques de l'extrême-droite en 2025.

Le texte conclut sur une posture de résistance historique :
"Le Parti communiste, dans toute son histoire, ne s'est jamais laissé intimider par la violence"
, affirmant que ni l'extrême-droite,
"ni la violence ne nous intimideront"
.

Ce rassemblement intervient dans un climat régional particulier, alors que les incidents violents se multiplient dans plusieurs villes d'Occitanie. Au-delà du soutien aux victimes d'Alès, la manifestation prévue à Montpellier s'inscrit dans une séquence politique plus large, marquée par la montée en visibilité de mouvements identitaires dans le sud de la France.


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