
Dans la bande de Gaza, frappée par les attaques israéliennes et soumise à un blocus sévère, 453 Palestiniens, dont 150 enfants, sont morts de faim, selon un communiqué du ministère palestinien de la Santé publié mardi.
Depuis le 7 octobre 2023, le bilan des décès liés à la famine s’élève à 453 personnes, parmi lesquelles 150 enfants.
Depuis le 22 août, date à laquelle l’ONU et l’IPC (Classification intégrée de la sécurité alimentaire) ont officiellement déclaré l’existence d’une famine à Gaza, 175 personnes supplémentaires, dont 35 enfants, ont succombé à la faim et à la malnutrition.
La situation humanitaire est catastrophique: la population manque de nourriture, d’eau potable, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène. Les décès, en particulier parmi les enfants, se multiplient. Des organisations locales et internationales accusent Israël d’utiliser la faim et la soif comme armes de guerre.
L’armée israélienne a détruit une grande partie des infrastructures civiles, touchant 88 % du territoire, et bombarde régulièrement les zones d’accueil où se trouvent les déplacés. Sur les 2,3 millions d’habitants de Gaza, près de 2 millions ont été contraints de fuir, souvent à plusieurs reprises.
La majorité survit dans des tentes précaires ou des abris surpeuplés, sans hygiène adéquate, avec trop peu de sanitaires, et dans des écoles transformées en foyers de maladies. Malgré cela, les bombardements israéliens continuent de viser quotidiennement ces zones civiles.