Plus de 7000 tonnes de déchets et ordures ménagères jonchent les trottoirs parisiens en raison d’une grève des éboueurs entamée le 6 mars pour protester contre la réforme des retraites.
Le mouvement de grève provoque une accumulation de tas de poubelles, partout dans les rues de la capitale et des odeurs nauséabondes commencent à se dégager, comme l’a constaté la correspondante d’Anadolu.
Concrètement, sur les 20 arrondissements parisiens, 10 sont concernés par le mouvement de grève reconduit au moins jusqu’à mercredi tandis que dans les 10 autres arrondissements, le ramassage des ordures est assuré par des entreprises privées et continue donc d’être effectué.
Le mouvement de grève pourrait évidement se poursuivre après mercredi puisque les syndicats se disent déjà prêts à rester mobilisés jusqu’au retrait de la réforme des retraites.
Par ailleurs, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a demandé, mardi soir, à la maire de Paris, Anne Hidalgo, de réquisitionner des éboueurs afin de procéder à la collecte des ordures ménagères qui s’accumulent sur les trottoirs de la capitale.
Selon une information rapportée par la presse française, si la ville de Paris ne répond pas à la demande, l’Etat se substituera et procédera lui-même à des réquisitions de personnels.