
Les autorités indonésiennes ont renforcé lundi les mesures de sécurité à Jakarta et dans plusieurs grandes villes, avant de nouveaux rassemblements prévus dans la journée, dans le sillage des violents troubles qui ont déjà fait six morts et poussé le président Prabowo Subianto à appeler à la fermeté.
Les manifestations ont débuté il y a une semaine pour dénoncer des indemnités de logement jugées excessives attribuées aux députés. Elles se sont rapidement transformées en une contestation plus large, marquée par la colère face aux difficultés économiques et aux violences policières. La tension a encore grimpé jeudi après la mort d’un chauffeur de moto-taxi, écrasé par un véhicule de police à Jakarta, un drame filmé et devenu viral sur les réseaux sociaux.
Enquête et sanctions contre la police
Mobilisation et fermeté du gouvernement
Alors que les protestations se sont étendues à d’autres grandes villes, des rassemblements étaient attendus lundi devant le Parlement et le siège de la police nationale à Jakarta. Toutefois, l’Alliance des femmes indonésiennes a annulé son appel à manifester, invoquant le renforcement des dispositifs de sécurité.
Pillages et violences
Répercussions sur la société et les réseaux sociaux
Ces protestations, les plus massives et violentes depuis l’arrivée au pouvoir de Prabowo Subianto en octobre dernier, mettent à l’épreuve la stabilité politique et sociale du pays.