
Israël a arrêté 1.200 enfants palestiniens de Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre 2023, selon des données publiées conjointement par des organisations palestiniennes de défense des droits.
Les chiffres ont été rendus publics samedi à l'occasion de la Journée de l'enfant palestinien, célébrée chaque année le 5 avril, dans une déclaration conjointe de la Commission palestinienne des affaires des détenus, de la Société des prisonniers palestiniens et de l'Association Addameer de soutien aux prisonniers et de défense des droits humains.
Ces conditions ont récemment conduit à la mort du premier enfant prisonnier depuis le début de la guerre à Gaza : Walid Ahmad, 17 ans, originaire de la ville de Silwad, au nord-est de Ramallah, a été tué dans la prison de Megiddo, dans le nord d'Israël.
La semaine dernière, la Commission des affaires des détenus et la Société des prisonniers ont confirmé la mort d'Ahmad, précisant que les résultats médico-légaux ont révélé que la famine systématique était la principale cause de la dégradation de son état de santé et de son décès.
À ce jour, les identités de 63 prisonniers morts en détention ont été confirmées, dont 40 originaires de Gaza, ont précisé les institutions.
Plus de 9.500 Palestiniens, dont des femmes et plus de 350 enfants, sont actuellement détenus dans les prisons israéliennes dans des conditions jugées difficiles, selon des rapports de défense des droits palestiniens et israéliens.
En juillet, la Cour internationale de justice a déclaré illégale l'occupation prolongée des territoires palestiniens par Israël. Elle a exigé l'évacuation de toutes les colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.