
Davantage de nations doivent rejoindre le Groupe de La Haye, un bloc d'Etats coordonnant les efforts pour assurer la reddition de comptes pour les violations israéliennes du droit international et pour confirmer les décisions des organes judiciaires internationaux, a déclaré un groupe d'experts indépendants en matière de droits de l'homme.
Une déclaration de ces experts a été publiée, jeudi, avant que le Conseil des droits de l'homme des Nations unies ne clôture sa session du 4 avril, appelant au respect des décisions de la Cour internationale de justice (CIJ) et de la Cour pénale internationale (CPI).
Si les États n'agissent pas, le système multilatéral se verra reculer de plusieurs dizaines d'années.
Violations du droit international
Les experts ont salué les efforts déployés par certains pays, depuis octobre 2023, pour protéger les droits de l'homme et préserver le multilatéralisme, notamment l'action intentée par l'Afrique du Sud et le Nicaragua devant la CIJ, à laquelle se sont joints des États tiers.
Les experts ont également cité les saisines de la CPI sur la situation de la Palestine introduites par l'Afrique du Sud, le Bangladesh, la Bolivie, les Comores, Djibouti, le Chili et le Mexique.
Ils ont également cité le soutien aux mandats d'arrêt délivrés, en novembre 2024, à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
Les décideurs politiques ont encore beaucoup à faire.
Les membres fondateurs du groupe de La Haye sont la Bolivie, la Colombie, Cuba, le Honduras, la Malaisie, la Namibie, le Sénégal et l'Afrique du Sud. Selon les experts, ces États se sont engagés à mettre en œuvre les mesures conservatoires de la CIJ dans l'affaire Afrique du Sud/Israël et à exécuter les mandats d'arrêt délivrés par la CPI en novembre 2024.