Le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu "n'aura plus le droit de continuer à exister" s'il bloque une proposition d'échange de prisonniers avec le Hamas, a déclaré, dimanche, le ministre du Cabinet de guerre, Benny Gantz.
Le chef du parti centriste Unité nationale a rejoint le gouvernement d'urgence de Netanyahu à la suite de l'attaque lancée par le Hamas, le 7 octobre, qui aurait fait près de 1 200 morts selon Tel-Aviv.
Une source palestinienne a déclaré à Anadolu que le Hamas donnerait, lundi, sa réponse à l'accord de cessez-le-feu proposé pour Gaza.
Plus de six mois après le début de la guerre israélienne, de vastes pans de Gaza sont en ruine, poussant 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans le cadre d'un blocus paralysant visant les denrées alimentaires, l'eau potable et les médicaments, selon les données de l'ONU.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide. Une ordonnance rendue en janvier a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.