Le Japon et les États-Unis ont signé mercredi un contrat prévoyant le développement par les deux pays d'un nouveau type de missile capable d'intercepter des armes hypersoniques d'ici les années 2030.
Ce projet, d'un coût supérieur à 3 milliards de dollars, a été annoncé pour la première fois en août, lorsque les dirigeants des deux pays se sont rencontrés lors d'un sommet avec la Corée du Sud à Camp David, près de Washington.
Il est urgent de renforcer les capacités d'interception de ces armes.
Le gouvernement japonais a déjà alloué au développement de missiles d'interception 75 milliards de yens (soit 445 millions d'euros) dans son budget 2024. Les missiles hypersoniques volent cinq fois plus vite que la vitesse du son et ont des trajectoires irrégulières, ce qui les rend difficiles à intercepter.
Le Japon a une Constitution pacifiste rédigée après-guerre, qui limite ses capacités militaires à des mesures défensives. Le pays a toutefois mis à jour ses principales politiques de sécurité et de défense en 2022, ce qu'il a justifié par les défis posés par la Chine.