Joe Biden a battu le pavé dimanche cherchant à rassurer les électeurs américains, alors que plusieurs élus démocrates de haut rang ont joint leurs voix aux appels à ce qu'il renonce à sa candidature à un second mandat à la Maison Blanche.
Le président américain de 81 ans n'en finit pas de subir les retombées de son débat désastreux face à Donald Trump, le 27 juin. Il doit affronter une fronde croissante d'élus démocrates qui doutent à présent de sa capacité à battre son adversaire républicain en novembre.
Dans un étrange concours de circonstances, Joe Biden assurait à peu près au même moment qu'il avait, au contraire, le soutien des démocrates.
Mais le front se lézarde clairement.
Les médias américains ont rapporté dimanche que les tentatives du sénateur Mark Warner de réunir ses collègues démocrates pour faire face à la crise en interne ont échoué, et que les parlementaires devraient plutôt se réunir mardi dans le cadre de leur réunion habituelle.
Ce proche du président sur CNN a déclaré:
Le temps presse. Cette semaine sera vraiment importante et vitale pour le pays et pour le président.
Eglise noire
C'est ce que M. Biden s'est efforcé de faire dimanche, lors de plusieurs étapes de campagne dans l'Etat clé de Pennsylvanie (est).
Lui-même fervent catholique, il s'est rendu à l'église pentecôtiste de Mt Airy, où l'on a pu le voir fredonner et tapoter sur le genou au son du gospel.
Sommet de l'Otan
Pendant ce temps, Donald Trump, resté inhabituellement discret ces derniers jours, se délecte des déchirements parmi les démocrates sur son réseau Truth Social.
L'équipe de campagne de Joe Biden est déterminée, malgré tout, à aller de l'avant alors que le président Biden jure qu'il ne lâchera rien, sauf si le "Seigneur" devait le lui demander.
Elle a dévoilé un intense plan de bataille pour le mois de juillet prévoyant une avalanche de spots télévisés et des déplacements dans tous les Etats clés à partir de la mi-juillet, au moment de la convention républicaine (15-18 juillet).
Il devra là aussi s'atteler à rassurer les alliés, alors que nombre de pays européens redoutent une victoire de Donald Trump en novembre, lui qui entretient le flou sur le soutien américain à l'alliance militaire occidentale.
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