"La France est à droite", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin

20:1223/06/2024, dimanche
MAJ: 23/06/2024, dimanche
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Le ministre français de l'Intérieur, Gerald Darmanin, pose pour une photo avant une interview dans le journal télévisé du soir de la chaîne française TF1, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 10 juin 2024. Les analystes estiment que le président français a pris le pari extrêmement risqué de dissoudre le parlement national pour tenter d'empêcher le parti d'extrême droite, le Rassemblement national (RN), d'accéder au pouvoir à la fin de son second mandat en 2027, après que l'extrême droite a écrasé son alliance centriste lors des élections européennes du 9 juin 2024.
Crédit Photo : JULIEN DE ROSA / POOL / AFP
Le ministre français de l'Intérieur, Gerald Darmanin, pose pour une photo avant une interview dans le journal télévisé du soir de la chaîne française TF1, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 10 juin 2024. Les analystes estiment que le président français a pris le pari extrêmement risqué de dissoudre le parlement national pour tenter d'empêcher le parti d'extrême droite, le Rassemblement national (RN), d'accéder au pouvoir à la fin de son second mandat en 2027, après que l'extrême droite a écrasé son alliance centriste lors des élections européennes du 9 juin 2024.

Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, affirme ce dimanche dans les colonnes du journal Le Figaro, que "la France est à droite".

Plaidant pour
"réconcilier les familles"
de la droite, il appelle à
"discuter et reconstruire quelque chose".

Selon le locataire de Beauvau,
"il y a un espoir à reconstruire pour le peuple de droite et du centre"
en cette période charnière où la dissolution de l'Assemblée nationale est apparue comme un séisme politique majeur.

Auprès du Figaro, Gérald Darmanin confirme que s'il est battu aux élections législatives (il est candidat dans le Nord), il quittera naturellement le gouvernement, comme il le prévoit déjà en cas d'accession du RN (Rassemblement National) ou de LFI (La France Insoumise) à Matignon.

À noter qu'à ce stade, la plupart des sondages placent le RN en tête des intentions de vote, suivi du NFP (Nouveau front populaire). La majorité présidentielle arriverait seulement en troisième position.


Pour rappel, Emmanuel Macron a procédé, dimanche 9 juin à la dissolution de l'Assemblée nationale après la débâcle des élections européennes.


Face au score historique du RN, dont la liste menée par Jordan Bardella a obtenu 31,47%, les tractations ont immédiatement débuté dans tous les partis pour tenter de conclure des alliances.

Les élections législatives anticipées se tiendront les 30 juin et 7 juillet dans tout le pays.


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